Musique

Franz Schubert est né à Vienne le 31 janvier 1797.
Fils d’une ancienne servante et d’un maître d’école, il fit son apprentissage de la musique avec son père, puis avec l’organiste de la paroisse de Lichtental. Doué d’une voix remarquable par sa pureté, il entra en 1808 à la chapelle Impériale et commença ses études au StadtKonvikt : école de formation pour les chanteurs de cour. Il y fut notamment l’élève de Antonio Salieri et participa comme violoniste à l’orchestre de l’école. Il y composa sa première œuvre à 13 ans.
Après avoir quitté le Stadtkonvit, il devint instituteur, sur les conseils de son père, et composa parallèlement des œuvres musicales.
Dénué de toute ambition, quoiqu’il tentât à plusieurs reprises de conquérir Vienne avec ses œuvres de théâtre, il vécut pauvrement mais conscient de son génie, admirant Mozart, Haydn, et Beethoven, et entouré de l’affection, souvent agissante, d’un petit cercle d’amis.
Son tempérament porté au divertissement rendit Schubert très populaire auprès de ses amis.
Doté d’un physique ingrat, malchanceux avec les femmes, Schubert sombra dans un pessimisme à partir de 1824 car sa santé se dégradait et il ne parvint pas à faire représenter ses œuvres sur scène.
Schubert est mort de typhoïde le 19 novembre 1828 à l’âge de 31 ans, enseveli à Währig.

Il se produisait rarement en concert. Il a composé de nombreux morceaux pour pianistes amateurs. Il composa nombre de valses, mais aussi de danses populaires et des marches. Sa production pour piano à quatre mains est très abondante (32). Il écrivit également 4 sonates pour piano et violon, trois trios avec piano et la célèbre quintette avec piano : la truite. Enfin, il écrivit de nombreux lieders. On lui reconnaît un grand talent en raison de son grand sens mélodique. Une grande partie de son œuvre ne fut publiée qu’après sa mort et sa valeur ne fut reconnue qu’un siècle plus tard.